Grosse chaleur cette fin de semaine en Charente ! Nous n’avions pas l’intention de bouger beaucoup, le week-end était annoncé  « chargé » sur les routes, mais, les filles elles, aiment bien aller faire un tour.

Nous sommes donc allés dans ce parc boisé de 7 ha, à l’entrée d’Angoulême, pour notre balade dominicale.

Autrefois se trouvait ici un ancien zoo. Il a été fermé dans les années 1990, puis il a été aménagé et est devenu un lieu de promenade, de détente et jeux pour grands et petits.

Passons le petit pont de bois, et avançons vers le fond du parc.

Il y a été installé  des parcours d’accrobranches pour enfants et adultes. Je suis restée un bon moment à regarder  les jeunes s’éclater.

Les filles et Pierre m’attendaient à l’ombre. Et comme souvent, ils ne sont pas restés seuls longtemps, Cadix et H’Alhambra, ont été entourées, caressées, et ont fait leur show de « chiens gentils ». Elles ne demandent que ça !

Avant de regagner le monospace,  une halte bar s’imposait : d’abord la « chef », suivie de la petite sœur, qui n’avait elle aussi, qu’une envie : se désaltérer ! Mais faut pourtant attendre ma Belle, et tu le sais, sinon, tu te fais repousser systématiquement !  Dur, dur, parfois, la loi de la meute !!!

C’est un reportage inhabituel sur ce blog que nous vous proposons ce soir. Les filles sont au repos à la maison et ne participent pas à l’aventure. Celle-ci se passe à une quinzaine de kilomètres de la maison : nous nous rendons Pierre et moi au départ de la fameuse course cycliste annuelle de notre région, le TPC.

Les années précédentes, nous nous rendions sur le bord des routes voir passer un peloton en course. Ce mercredi, nous sommes allés à Blanzac (16) voir le départ de la 2^ème étape, et ce qui se passait juste avant. Les coureurs feront 195 kms pour arriver à La Crèche (79).

A l’entrée du village, étaient rangés les voitures et  les  grands cars des équipes. Certains coureurs  discutaient avec le public, signaient des autographes. Les mécaniciens effectuaient un dernier réglage sur les vélos, le tout se passant dans une ambiance sympathique.

Nous n’avons pas vu le départ de la caravane publicitaire, partie plus tôt le matin. Nous n’aurons pas tout perdu, voici une jolie voiture ventant un bon produit de la région.

 Nous nous sommes rendus compte que cette manifestation demandait la présence de nombreux gendarmes.

Nous sommes maintenant devant le podium, chaque coureur vient signer avant le départ. Voici Clément St Martin,  français de la formation Team Marseille 13, suivi du Belge Thomas Wertz de l’équipe Wallonie – Bruxelles. Les autres arrivent parfois seuls, parfois en compagnie d’autres coureurs. ils sont présentés par Daniel Mangeas.

Ce speaker passionné, est une encyclopédie des courses à lui tout seul. Il connaît tout sur les coureurs, leurs palmarès, est incollable sur les vélos, les participants : entre deux présentations de coureurs, et d’officiels, il nous parle du Tour de France, des autres courses qu’il a commenté, il nous raconte quelques anecdotes. On ne se lasse pas de l’écouter !

Midi l’heure du départ arrive, les coureurs se préparent derrière la voiture du directeur de course.

Et voilà c’est parti !!

Cette seconde étape sera remportée par l’italien Mattéo Trentin, double vainqueur d’étapes sur le Tour de France à Lyon et à Nancy.

Ce 29^ème TPC sera finalement remporté par l’allemand Tony Martin.

La chocolat’team a fait une toute petite balade dimanche, dans ce jardin des senteurs, des saveurs et du son. Ce jardin est situé dans le parc d’une maison d’accueil spécialisée qui reçoit comme pensionnaires des personnes adultes atteintes d’handicap intellectuel ou gravement polyhandicapées.  Ces résidents ont besoin de surveillance médicale et de soins constants.

Non, les filles, pas de bandanas jaunes, aujourd’hui ! On ne vient pas bosser en « chiens médiateurs », ni dire bonjour aux malades.

Tout le monde est entrain de collationner. Ce petit jardin de 400 m2 n’est rien qu’à nous. Il est composé de 46 espèces de plantes aromatiques vivaces, de 29 arbustes de senteurs, de 14 espèces et variétés d’arbuste à fruits et de 14 espèces de végétaux grimpants et odorants. Nous nous sommes promenés un bon moment dans les allées. Nous avons vu la vigne, d’autres belles fleurs, quelques roses.

Tiens dans le carré aromatique,  à côté du thym, et du romarin, un beau bouquet de camomille, j’adore sa tisane.

Tout au fond, nous nous sommes dirigés sur un espace clos, dans lequel nous voyions deux cabanes. C’est le jardin du son, Eustache Buxin, dit Grandes Oreilles. Ce monsieur né en 1880 dans notre région manifeste dès son plus jeune âge une sensibilité à la musique. Il s’installe à Soyaux en 1915. Plus que sa passion pour la musique, c’est la taille inhabituelle de ses pavillons auditifs qui lui vaut son surnom de « Grandes Oreilles ».

Loin de se fâcher de ce surnom, cet artiste bricoleur  aménage à l’arrière de sa maison, un jardin qui suscitera la curiosité et l’admiration du voisinage pendant près d’un demi-siècle : une œuvre végétale et sonore influencée par l’Asie en souvenir de 3 années de service militaire passées au Tonkin. 

Détruit peu après son décès, il a pu être remonté à l’identique dans le parc de cet institut par une association grâce aux carnets déposés par Eustache Buxin à la bibliothèque municipale.

C’est pas tout, faut essayer !!!!! et ça fonctionne !!!

Nous terminerons par une petite pause sur un banc du parc, une jolie poupée nous a gentiment proposé d’y faire halte !

Nous terminons aujourd’hui la visite des fontaines lavoirs de Douchapt, nous n’aurons pas vu l’intégralité, mais celles que nous avons visitées, avaient beaucoup de charme, nous sommes donc contents de cet épisode « fontaines ».

Nous voici devant celle du Maine, à l’entrée du bourg..  Elle est très belle et imposante, n’est-ce-pas ?

Là encore, une histoire y est attachée. Jadis, durant les périodes de grande sécheresse, les fidèles partaient en procession avec la croix de l’église du village. Ils la trempaient dans son eau. Ce rituel se pratiquait partout dans la région périgourdine. Dans la commune, il y avait un pèlerinage le 8 juin qui, suivant le même principe, avait pour objet de demander une protection contre les intempéries,  principalement la grêle, qui détruisait souvent les récoltes avant maturation.

Et voici, la fontaine Chabretaire, dite « fontaine des animaux ».

Une légende dit que les fermières qui voulaient que leurs poules pondent beaucoup, venaient y déposer un  morceau de pain, à minuit, le soir de la Saint Sylvestre. Elles faisaient ensuite manger le reste du quignon  aux volatiles qui pondaient alors généreusement.

Concernant les épisodes précédents relatifs à ce village, vous vous étonniez que……

Et bien si……. La preuve en images !!!

Nous poursuivons aujourd’hui notre visite des fontaines lavoirs de Douchapt. 

Tout d’abord, cet ensemble  en pleine campagne : il date des années 1940. Il suffisait d’activer la pompe à bras pour remplir son seau ou encore pour amener l’eau dans les grands bacs et l’abreuvoir tout à côté.

En ces lieux, bonnes et mauvaises nouvelles se succédaient. Les lavandières étaient réputées pour avoir la langue aussi agile que leur battoir de châtaigner.

Nous terminerons l’article  avec la fontaine de St Pierre. Mon Pierre pose d’ailleurs devant avec les filles.

Il faut savoir que chaque fontaine qui portait le nom d’un saint était considérée comme sacrée. Jadis on venait demander ce que l’on souhaitait au saint protecteur : leurs sources étaient protectrices et souvent remède pour bien des maux.