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    Mon engagement dans le binôme chien médiateur

     

     

    Nombreux sont ceux qui lisent mes articles du blog relatifs à nos actions de médiation avec nos labs.

    Je parle beaucoup du travail de nos louloutes mais je souhaite aujourd’hui écrire ce que moi je ressens, et ce que je m’impose.

    Plusieurs de mes amis blogueurs me disent que ça doit être dur, qu’ils ne pourraient pas le faire. Oui, au début, j’étais parfois « remuée » devant des situations difficiles pour lesquelles je n’étais pas préparée, mais avec le temps, je me suis forgée une carapace, en me disant que je viens apporter un peu de bonheur et d’écoute. De plus, si je tisse des liens d’amitié avec certains malades, ce ne sont pas des êtres proches.

     

    Mon engagement dans le binôme chien médiateur

    Mon engagement dans le binôme chien médiateur

    Mon engagement dans le binôme chien médiateur

     

    Comme je le dis souvent, je n’ai pas de formation médicale, donc il est impératif que pour chaque visite notre équipe soit encadrée par un ou plusieurs membres du personnel soignant. Souvent, c’est une relation privilégiée qui s’installe avec les ergothérapeutes, les infirmières, aides-soignants, ou avec les animatrices.

     

    Mon engagement dans le binôme chien médiateur

     

    Il arrive aussi, que malheureusement ce dialogue n’existe pas, ou trop peu, et c’est bien regrettable. Je le déplore, car je ne décrypte pas forcément toujours ce que pense un malade figé. En conséquence, j’évite d’aller l’importuner, alors que si je savais que la présence des chiens lui apporterait un certain réconfort, je « pousserais la porte » et engagerais conversation.

    Je me dois  d’intervenir régulièrement selon un planning défini bien à l’avance entre l’établissement qui nous accueille et nous. Je m’y tiens par respect pour les malades qui nous attendent et aussi pour le personnel détaché à notre accompagnement. 

    Lors de ces visites, il n’est pas rare de me voir assise, entrain, d’échanger avec les résidents, mon rôle est de me montrer disponible durant cette heure de visite, d’écouter ce que mon interlocuteur veut me confier, je n’ai pas la blouse, je suis de l’extérieur, c’est plus facile de recueillir les confidences ainsi. J’essaye d’ apporter un peu de chaleur humaine, je me veux  gaie, je m’habille souvent en jeans à cause des chiens, mais j’ai toujours un peu de maquillage, c’est la fête quand les chiens viennent ! Je souhaite que durant le temps de la visite mes interlocuteurs oublient un peu leurs soucis de santé. 

     

    Mon engagement dans le binôme chien médiateur

     

    Pour cela, je suis bien aidée par la présence de mes filles, qui elles stimulent le malade et favorisent l’établissement du contact.

     

    Mon engagement dans le binôme chien médiateur

     

    Ma conclusion : Un job facile, pas toujours cool, il faut bien l’admettre ! Je suis en retraite, c’est du bénévolat, si je répondais à toutes les demandes, je pourrais avoir un boulot à plein temps ! Mais je perdrais alors l’envie de faire plaisir, alors non !! Je m’y refuse.

     

    Ma récompense : le regard, le sourire, des personnes visitées constituent pour moi, un formidable encouragement à continuer !

     

     

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     Alors les filles, on va bosser ?

     

     

    La matinée était belle et fraîche ce matin, un temps idéal pour labradors.  Nous étions prêts dès 9 h, pour faire une petite séance d’entraînement sur un terrain pas trop loin de la maison. Dommage, il n’y a pas d’étang, mais beaucoup de surfaces différentes, c’est pour cela que c’est intéressant d’y travailler. Il y a des bois, des grandes herbes, de la prairie et surtout tôt, peu de monde !

    H’alhambra et Ninya ont surtout fait du rapport de dummies en ligne droite, dans les herbes hautes et sur d’assez longues distances, puis on a travaillé dans le bois.

     

     Alors les filles, on va bosser ?

     Alors les filles, on va bosser ?

     Alors les filles, on va bosser ?

     Alors les filles, on va bosser ?

     

    A la fin de la séance, il y a eu repos dans la prairie et décontraction, plus une photo avec le coach.

     

     Alors les filles, on va bosser ?

     

    Puis, une dernière avec la maîtresse, 

     

     Alors les filles, on va bosser ?

     

    Enfin nous sommes rentrés retrouver Cadou qui gardait la maison. Toutes les deux l’adorent et recherchent sa compagnie. C’est un peu une seconde maman pour Ninya, et Cadix est très fière de son rôle de chef de meute, elle l’assure parfaitement du haut de ses bientôt 11 ans.

     

     Alors les filles, on va bosser ?

     

     

     


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