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Aujourd’hui sur le blog, il ne sera pas question de la Chocolat’team. Nous allons nous pencher sur la culture du safran. Pierre s’y est intéressé depuis quelque temps, mais n’avait pas encore franchi le pas. Il s’est documenté, et a décidé de se lancer à la fin de l’été.
Nous sommes allés dans une fête du safran en août. Nous y avons rencontré des producteurs, et Pierre a acheté des gros bulbes de crocus sativus, susceptibles de donner dès cette année.
Il a donc alors préparé son terrain, fait ses sillons et a enterré les bulbes à environ 30 centimètres de profondeur. Depuis août, les bulbes sont surveillés, désherbés si nécessaire. Il va sans dire que les filles sont interdites de séjour sur ce précieux carré !
Cela fait plusieurs jours que quelques fleurs sont nées, d’autres encore sont apparues aujourd’hui.
Chaque matin, les fleurs sont ramassées.
Peu de temps après, Pierre procède à l’émondage. Cela consiste à saisir délicatement le style rouge et le couper avant le style de couleur jaune entre le pouce et l’index.
Il convient ensuite de mettre les styles au four un petit moment.On obtient une saveur safranée si le séchage est rapide, et une saveur épicée si le séchage est long.
Le safran est conservé à l’abri de la lumière et de l’humidité pour préserver son arôme. Nous le mettons dans un pot hermétique en verre, nous allons le laisser reposer un mois au moins. Nous l’utiliserons dans des recettes salées ou sucrées pour apporter une note délicate à nos plats. Il en faut très peu, on dit qu’un gramme de safran peut servir à parfumer 10 plats !
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Nous voici rentrés, nous étions partis dans le Vexin pour le décès d’une tante . Aujourd’hui, nos filles ont retrouvé leur campagne villeboisienne avec grand plaisir.
Nous avions trouvé un gite très agréable, dans l’Eure, à Vexin sur Epte, dans un hameau charmant, sans agitation, comme nous aimons, et tout à côté d’une voie verte. Voici Pierre devant notre maison.
Au bout de notre rue, il y avait ce joli lavoir qui ne doit plus servir mais qui a été rénové récemment.
A quelques kilomètres à Villers en Arthies, nous avons trouvé ce lavoir privé, pas mal non plus !
Je finis lavage, repassage et rangement, et je vous retrouve avec grand plaisir, en début de semaine prochaine.
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Voici quelques photos de notre campagne charentaise, prise lors de notre balade d’hier.
Au pied d’un pin, quelques cèpes, c’était trop joli sous le soleil !!
Nous sommes ici en plein bourg de Ronsenac, sur l’aire de jeux, vers 15 h, il n’y a personne. La Chocolat’team est en laisse, la route est toute proche. Mais Cadix et H’Alhambra s’en moquent, elles ont une grande longe et avec cette laisse, nous ne leur demandons pas une marche au pied, elles vont un peu à leur guise.
Après un petit ¼ heure de marche, nous nous arrêtons pour profiter du soleil et du paysage. H’A en profite pour se coller contre son maître, elle ne le quitte pas beaucoup !!
Nous vous laissons les clés du blog pendant une petite semaine. Nous allons être très pris, car nous avons un décès dans la famille proche. Nous vous retrouverons avec grand plaisir dans une huitaine de jours !
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Ave les amis ! C’est H’Alhambra aujourd’hui la rédactrice en chef ! Nous avons vécu une grande aventure samedi après-midi, nous sommes allés à 25 kms de chez nous, à Ribérac, pour me présenter au brevet d’obé…..
Nous étions en équipe avec mon maître, ma maîtresse jouait le rôle du photographe, et Cadix, collée à la vitre du monospace tout près du terrain, suivait les opérations. Elle l’a passé elle aussi ce foutu brevet et bien sûr elle l’a obtenu du 1er coup. J’avais donc intérêt à pas me louper ! Juste arrivée, j’étais très en forme pour faire la fête avec les autres. Mon maître m’a tout de suite reprise, fait marcher en laisse, m’asseoir, bon…. J’ai bien compris qu’on n’était pas là pour s’amuser.
Tout d’abord, la juge, a appelé ses commissaires, tous les maîtres. Elle leur a expliqué ce qu’elle voulait, le déroulement des épreuves, ce qui était autorisé ou non.
On avait tiré le n°2. Ca a mal commencé notre affaire : on s’est présenté sur le terrain avec notre laisse lasso de chasse, c’est pas autorisé, qu’il a dit le commissaire, appuyé aussitôt par Madame la Juge. Bon, pas grave, ma maîtresse était pas loin, on m’a remis le collier la laisse et, c’était parti pour la grande aventure !!!!
La 1ère épreuve, trop fastoche ! C’était la sociabilité, j’me suis donnée à fond (mais pas trop quand même, mon maître était là et maîtrisait les opérations), tout le monde m’a caressée, j’ai fait des joies, j’ai eu 8.5 sur 10.
Ensuite ça a été l’absence. Voilà un truc que je maîtrise parfaitement. Enfin, le cœur de mes maîtres battait un peu fort, car la Chef, la 1ère de la classe, en un mot Cadou, tenait également tranquille sans broncher, ni bouger d’un poil aux entraînements, ben, le jour du brevet, elle a fait une petite faute et s’est mise assise, alors qu’on doit rester en position « couché ». Moi, j’ai été parfaite, j’ai obtenu la note maximale 10.
On a continué par la marche en laisse. Y’avait pas trop d’odeurs intéressante au sol, j’étais pas collée à la jambe de mon maître, j’m’écartais bien un peu, mais on a eu 8.5. Pour moi, c’était pas mal !
Puis, c’était la marche sans laisse, avec changement de rythme, j’étais en forme sur le coup ! Je marchais bien, trottinait de façon satisfaisante, quand soudain, vers où l’on se dirigeait, une andouille de gros chien s’est mis à aboyer et pas pour rigoler !!!! J’suis pas téméraire moi !!! j’me suis arrêtée nette ! J’voulais plus !!! Il a fallu tous les encouragements de mon maître pour que j’avance, là j’ai eu seulement 5 sur 10.
Le rappel, j’ai eu 9 sur 10.
On a continué par le rapport d’objet, vous savez l’apportable en bois que j’aime pas !! Mon maître a fait un petit geste comme dans nos concours de chasse, ça pénalise d’un point, mais au moins j’suis partie alors qu’avec juste les mots « cherche apporte », je décolle pas !. Comme je déteste ce truc, je suis revenue très très lentement, (fallait bien que tout le monde comprenne que j’apprécie pas, j’ai mon p’tit caractère quand même !) donc seconde pénalisation, enfin, j’ai eu 7. Les maîtres n’en espéraient pas tant !!
Le saut de haie !! Et bien là encore, la photographe a loupé le coche !!! Voici avant et après!! J’ai eu que 9, car en revenant, j’avais pas envie de m’asseoir, il a fallu un double commandement, pénalisé bien sûr !!!
Nous avons terminé par les positions. Le commissaire tourne un panneau, le conducteur donne l’ordre, mais il allait trop vite le gars !! J’ai loupé un assis, il me l’a fait refaire après, mais ça m’a valu une pénalité. J’ai eu que 7 sur cette épreuve.
Finalement, il fallait avoir 80 points pour l’avoir le brevet. Ben moi, j’en ai eu 80…… Ni plus, ni moins, mais je suis repartie moi avec the brevet in the pocket, et mon maître avec une belle boîte de gésiers confits et une bouteille de vin fin !!!
Bravo ma puce, toute la famille a fait un grand ouf ! C’était pas gagné ! Pierre et moi souhaitons rajouter un mot ! un grand remerciement au Président du club de Ribérac, tout était parfaitement organisé. Merci également à Mme Rival, la juge, qui a fait avant l’épreuve un bon briefing et a ainsi rappelé quelques points du règlement. Cela s’est avéré utile pour les candidats débutants du brevet, Pierre a bien apprécié et a utilisé tous les conseils fournis. Et pour terminer, ma p’tite Pestouille et ses trophées !!!
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Depuis 6 années nous intervenons régulièrement dans cet établissement. Nous ne faisons pas d’animations particulières sauf une fois par an environ.
Lorsque la date de notre passage est arrêtée, l’animatrice prévient les résidents et ceux qui souhaitent passer un peu de temps avec la Chocolat’team le signalent. Alors nous sommes conduits vers eux, soit dans leur chambre, soit dans les salons.
Par exemple, cette dame, arrivée depuis peu, avait demandé la visite des chiens. Nous avons « envahi » sa chambre. Elle souhaitait faire une photo souvenir entourée des deux louloutes. H’Alhambra l’a donc rejoint sur le lit, et Cadix, avec ses 9 ans, n’a pas sauté mais c’est mise tout contre la dame (ravie), pour être sur le cliché.
Voilà un autre résident que nous connaissons bien et avec qui nous passons du temps à chaque visite. Pendant quelques minutes, ce sont « ses chiens ». Il souhaitait également avoir une photo avec les filles. Il était très fier, et surtout heureux ! J’ai volontairement laissé son grand sourire.
Nous terminons toujours la visite par un passage à l’unité protégée Alzheimer. Ce jour-là, quelques personnes étaient encore très réceptives, et ont bien « vu » les filles, elles ont été caressées, ont fait rire en donnant leur patte.
Nous ne restons jamais plus d’une heure, Cadix et H’Alhambra sont très sollicitées, il fait chaud dans ces structures. Pierre et moi, nous sommes très attentifs, il m’est arrivé de suspendre une séance au bout de 20 minutes. Ensuite, c’est boisson et balade pour que les deux se détendent.
Cadix continue les visites, je ne l’arrête pas car elle est nous montre son intérêt quand elle arrive dans les établissements, elle veut y aller. Elle dit bonjour, donne sa patte. Par contre, c’est H’Alhambra qui prend de plus en plus le relais. Au départ, ce n’était pas gagné, elle est très sensible et porte un amour fusionnel à son maître. C’est lui qui l’a habituée. Il a fait preuve de douceur et de patience pour qu’elle s’habitue à côtoyer des gens tristes, malades et en souffrance.
Depuis quelques mois, je la trouve plus détendue, en confiance. Lorsque je vais à l’hôpital, je la prends dans les services difficiles, pour qu’elle s’habitue davantage à travailler avec moi.
Lors de nos animations, Cadix et toujours là bien sûr, mais le travail, c’est surtout le copain Dusty et H’Alhambra qui participent à fond. Je demande très souvent à notre binôme chiens médiateurs de Dordogne de nous accompagner pour ces séances, et ils répondent toujours « présents » !
Cadix consent cependant à faire un ou deux rapports d’objet, un petit parcours d’agility, mais va surtout faire des caresses et demander un gâteau. C’est cela être une star !! N’est-ce pas super Cadou !!!
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