Ce mois-là, nous avons fait un petit changement dans notre organisation. Au sein de cette structure, les filles bossent dans la grande salle où se rassemblent l’après-midi, l’animatrice et les résidents pour diverses activités. Là, elles commencent par dire bonjour toutes les deux. Puis, souvent, je montais voir les malades en chambre ou bien dans les unités aux étages avec Cadix, et H’Alhambra restait avec son maître pour se faire caresser, ou  pour jouer avec les pensionnaires qui voulaient bien lui lancer balles ou canard.

Cadou maintenant va être de plus en plus en semi-retraite, elle a beaucoup donné. Elle est donc restée au salon, a fait quelques exercices d’obéissance avec son maître, s’est faite caresser, a mangé beaucoup de gâteaux.

Notre petite Pestouille est montée avec moi voir les malades en chambre. Elle en a visité 3. Nous étions accompagnées de la psychologue de l’établissement et de l’ergothérapeute. Elles deux s’occupaient des résidents. Je voulais être attentive à H’Alhambra, pour la rassurer si besoin, et l’arrêter si elle fatiguait.

Ma p’tiote s’est bien comportée, elle m’a d’abord interrogée du regard, je lui ai demandé, de dire bonjour alors elle s’est lancée à solliciter les personnes qu’elle visitait. Chez cette dame, qui adore les chiens, elle a déclenché un joli sourire que je n’ai pas voulu flouter.

Un grand bravo à toi ma Puce, ton maître et moi sommes très fiers de toi ! et de Cadix aussi, bien sûr, vous faites du bon boulot, et savez apporter quelques instants de bonheur. 

En ces premiers jours d’octobre, c’est avec le soleil, la chaleur, mais sans la Chocolat’team que vous nous retrouverez.

Nous sommes en randonnée avec la famille, comme nous avons pris l’habitude de le faire une fois par mois depuis 6 ans.  Cette balade permet de se retrouver régulièrement puisque nous sommes tous disséminés dans la Charente.

La randonnée se faisait ce jour-là, dans une partie de la coulée d’Oc, réalisée sur l’ancienne voie de chemin de fer Angoulême-Nontron, non électrifiée, et à voie unique. La ligne a été fermée aux voyageurs dès 1940, puis définitivement au transport de marchandises en 1985. 

Nous sommes partis de la gare de Marthon, bâtiment délicieusement vieillot ! Le tournage d’un film s’y est déroulé. Tout à côté, les urinoirs d’époque !!!

Nous nous promenons dans un paysage boisé, avec une alternance d’ombre et de soleil. Comme cette balade a lieu un lundi, nous ne rencontrons pas grand monde.

Tout au long du chemin nous trouvons des panneaux explicatifs. Ici, nous sommes au passage à niveau 14. La maison du garde-barrière a disparu, il ne subsiste que le puits. Chaque logement avait son propre puits pour l’usage de la famille mais aussi pour alimenter en cas de problème d’approvisionnement dans la gare précédente, la chaudière de la locomotive.

Au milieu de la randonnée, nous rejoignons la rivière, le Bandiat, une petite halte s’impose pour une collation. Nous revenons aux voitures, par un autre chemin, tout aussi charmant. 

Les véhicules sont là. Ce jardin voisin du parking nous démontre que l’automne est bien là ! Le propriétaire est bien équipé en citrouilles d’Halloween ! 

Il faisait beau ce dimanche en Charente. Rien de prévu pour la Chocolat’team et les maîtres. Vers 14h30, nous avons décidé de profiter du soleil et d’axer notre promenade sur une rando dans les bois à Dignac, un village à 10 kms de chez nous. 

Nous suivons donc l’itinéraire indiqué, nous garons près du stade, et cherchons la balise du sentier.

Nous devons effectuer cette randonnée sur plusieurs kilomètres dans une forêt. Bien sûr, en cette période de chasse, les filles resteront en grande laisse, mais elles sont habituées, et n’y prêtent guère d’attention. Pierre les tient toutes les deux, car pendant ce temps, je « matraque » avec l’APN. 

Nous sommes tranquilles : il n’y a pas de bruit, juste quelques châtaignes qui tombent, quelques craquements de branches. Je guette quelques champignons, bons ou mauvais, mais en fait j’en vois peu !

Après une heure de marche en forêt, nous allons la quitter pour continuer la balade dans la campagne charentaise. 

Tiens, une belle maison en hauteur, et certainement son propre lavoir, en contrebas.

Après 1H30 de balade, nous retrouvons le stade de Dignac. Nous sentons la fraîcheur arriver, l’automne qui a mis du temps pour nous rejoindre est bien présent, il est temps de retourner à la maison, prendre une petite collation.

Nous vous emmenons « roucouler » en plein cœur du Berry. Bien entendu, le village à visiter absolument, là-bas, c’est St Valentin, et son jardin des Amoureux !!

Pour nous y rendre, Pierre et moi, (les filles pas concernées lol !! sont restées dans le monospace), nous avons traversé un beau parc boisé. Toute l’année, les amoureux peuvent y venir planter un arbre avec la plaque botanique et le nom du propriétaire. 

A l’entrée du jardin proprement dit, on peut voir un arbre à vœux sur lequel sont accrochés des petits rubans imprimés remplis d’espoir !

En 1983, Pierre Rousseau, nouveau Maire de la commune, remarqua que la fête de son village était un moment agréable, convivial, mais qu’au bout de 3 jours les fleurs qui tapissaient les maisons se fanaient et que son village retombait dans l’anonymat le plus total, il redevenait un bourg banal berrichon qui se désertifiait au fil des années.

C’est ainsi qu’avec son Conseil Municipal le projet de ce jardin est né. Puis, en 1985, la Poste éditait en timbre un dessin de Peynet intitulé St Valentin. Raymond Peynet est alors devenu un ami du village, il offrait chaque année un de ses dessins à la commune à l’occasion du 14 février.

Cette renommée alla jusqu’au Japon où la fête des Amoureux est une véritable institution. Des touristes nippons se déplacèrent jusqu’au village. Parmi eux, le maître d’un temple bouddhiste de Yokohama, qui avait un projet de « Parc d’Amour et de Paix", se montra intéressé par ce Parc français et proposa d’engager des relations entre sa commune Saku-Tcho et St Valentin, ce qui se termina par un jumelage  et un afflux de touristes nippons. 

Passons dans le jardin proprement dit, en traversant ce charmant pont. 

Nous y découvrons le fameux kiosque des Amoureux, l’arbre métallique, la tonnelle des cœurs.

Nous avons fait une petite incursion dans le village, c’était un dimanche, le musée et la boutique étaient fermées. Nous avons vu la poste avec un beau dessin de l’ami Peynet sur une des façades avant de rejoindre la voiture.

Cette escapade en Amoureux, a bien fait rigoler Cadix!!

Dimanche, c’est avec grand plaisir que nous avons retrouvé notre « big chief » Philippe, qui nous entraine avec la bande des copains goldens, ainsi que son épouse Sylvie qui participe également et  nous accueille si gentiment pour le repas de midi. 

Dès 10 h, nous étions sur le terrain d’entraînement. Nous avons travaillé en battues, fait des rapports en ligne droite, bosser dans les fourrés, les grandes herbes. H’Alhambra apprécie beaucoup cette activité.

L’après-midi, nous sommes allés à l’étang, travailler à l’eau.  Le but pour H’Alhambra était de le traverser et d’aller chercher deux dummies que Philippe avait envoyés dans les fourrés sur l’autre rive. Ha a bien traversé mais elle n’en a trouvé qu’un sur deux. Pierre était satisfait, car près de chez nous, nous n’avons pas de points d’eau pour nous entraîner. Il faut faire une quarantaine de kilomètres, et éviter les pêcheurs : avec le bruit nous les dérangerions. 

Avant de nous quitter, nous avons terminé par une photo souvenir, à bientôt les amis …….