Durant notre séjour dans le Massif-Central, nous avons un peu visité mais nous étions limités avec le camping-car car nous n’étions pas équipés pour la neige.

Par exemple, nous souhaitions monter à la Banne d’Ordanche, mais la route était fermée. Nous avons trouvé une halte camping-car, proche de Murat le Quaire et nous sommes allés en promenade à pied avec les filles.

Ninya venait de passer deux jours en concours, à se dépenser certes, mais très concentrée, fixée sur son maître pour recevoir les ordres.

Alors, son maître l’a détachée et elle s’est défoulée. Elle avait besoin d’évacuer.

Elle était seule, Juju restait en longe. Nous étions proches d’une route, et nous savons qu’avec notre Tornade, au moindre coup de sifflet, elle s’arrête, regarde son maître et revient s’il lui intime l’ordre. Pour Juju, c’est moins évident, elle court tout autant, remue la queue quand on la rappelle, mais….. si elle a décidé de continuer, elle part. Donc, là nous n’avons pas pris le risque , mais, ne lui avons pas exigé une marche au pied stricte. Elle ne tire pas, traîne un peu parfois pour sentir, mais rien de méchant.

Je me suis inscrite au cours d’éducation débutant avec elle, et j’essaie de bosser un peu le rappel à plus longue distance avec une longe très grande, mais ça reste à travailler, et elle, n’est pas comme Ninya, elle se lasse vite d’une part, et je tiens compte de ses 9 ans, c’est donc tout en douceur !

Quand nous nous baladons en pleine campagne, sur notre parcours habituel, elle est de plus en plus sans laisse et ça se passe bien. 

Il ne faisait pas chaud ce jour-là !

Nous avons vu l’extérieur du Centre bouddhiste précédemment. Aujourd’hui, nous quittons nos chaussures, et nous entrons à l’intérieur du temple ! Waouh ! Que c’est beau !! 

De suite, on voit au fond de la salle, une imposante statue du Bouddha haute de plus de 5 mètres, façonnée par un artiste français, puis dorée à la feuille d’or. De part et d’autre, on a deux statues plus modestes représentant ses principaux disciples reproduits traditionnellement auprès de lui. 

Tout autour, se trouvent 1000 bouddhas chacun dans une niche. Ils sont tous identiques. Ils incarnent les Bouddhas du passé et du futur dont le trait commun est d’enseigner les valeurs innées de sagesse et bienveillance.

Le décor de fresques et de sculptures est sublime . C’est beau, on se sent bien !

Devant ce 1^er bol, un panneau indique qu’il est destiné à collecter les offrandes, même de la nourriture. Il nous est expliqué que ces différentes coupelles sont fréquentes devant l’autel. On trouve généralement une ou plusieurs séries de 7 bols remplis de riz safrané et d’eau.

Nos pas nous emmènent vers le stoupa qui symbolise la sagesse et la compassion d’un Bouddha. Il contient des reliques du fondateur du lieu, le lama Guendune Rinpoché. Il est également rempli de différentes substances précieuses et de textes sacrés sous la forme de rouleaux de mantras. Il est possible de tourner autour du stoupa dans le sens des aiguilles d’une montre en faisant des souhaits bénéfiques pour soi-même ou pour autrui.

Voilà, la visite est terminée, hélas, vu le temps glacial nous n’aurons pas le courage de visiter le par et la bambouseraie. Dommage, ce sera pour une autre fois !

Nous vous emmenons aujourd’hui non pas au Tibet, comme on pourrait le penser, mais en plein centre de l’Auvergne !  Au cœur des Combrailles, face à la chaîne des Puys, se trouve près de Biollet, le plus grand centre bouddhiste d’Europe. (une découverte pour nous).

Cet édifice singulier a été construit dans les années 1990 et est ouvert à tous en visite libre et guidée. Il aura fallu près de 20 ans pour que la construction entreprise par les moines, les moniales les sympathisants soit terminée. C’est un travail remarquable, le résultat est splendide et bien dépaysant ! : Autour du temple de 500 m2 le site abrite dans des bâtiments bien à part une communauté monastique et également, une communauté laïque. Il accueille également des personnes aux aspirations multiples qui viennent faire une retraite, recevoir un enseignement, s’initier à la méditation.

Ce jour-là, tôt le matin, il faisait très froid, nous ne sommes pas allés voir la bambouseraie ni le parc attenant à la propriété. Nous nous sommes contentés de la visite du temple, que nous vous présenterons dans le prochain article.

Lorsque nous revenons de concours, nous ne sommes généralement pas pressés et nous prenons le temps, de visiter à l’occasion. Ce jour-là, nous avons fait une petite halte, dans cette belle bastide de Villereal.

Il faut savoir que dans le sud-ouest de notre pays, une bastide n’est pas comme en Provence une belle propriété agrémentée de jardins et permettant une exploitation agricole.

Cette appellation qualifie des villages fondés au Moyen-Age, entre le 13^ème et 14^ème siècle. C’étaient et ce sont toujours des lieux de vie leur plan est conçu pour mettre le marché au cœur de la cité.

Villferéal est liée au frère de St Louis, Alphonse de Poitiers qui la fonda en 1267.

Sur la place centrale du village, trône une majestueuse halle à la charpente en bois de chêne, datant du 16^ème siècle.  Elle est dotée d’un étage en torchis.

Un peu en retrait il y a l’église fortifiée érigée au 13^ème siècle. Cette forteresse répondait à deux vocations, un lieu de culte et un ultime refuge. Elle est imposante avec son clocher mûr à deux tourelles reliées par un chemin de ronde crénelé. 

Nous nous sommes baladés dans les petites ruelles avec ses maisons à colombages. Nous avons regardé les vitrines de certaines boutiques. En ce qui me concerne, j’ai beaucoup aimé celle de cette mosaïste.

Et voilà, notre visite s’achève, il est temps de repartir vers notre Mayflower. 

Dimanche dernier, nous n’étions pas en concours. Nous avons décidé d’aller nous balader dans un endroit que nous aimons bien, à Angoulême, le Parc de Frégeneuil.

Ce parc est situé au bord du fleuve Charente, au pied du centre-ville. C’est un espace de verdure, d’un accès facile, il y a un parking gratuit, l’été, il est calme et ombragé les Angoumoisins viennent souvent y passer un moment, faire la « pause midi » ou prendre le repas du soir en pleine nature. Le parc est parfaitement entretenu, c’est un vrai plaisir de s’y balader.

Les chiens doivent être tenus en laisse. Pas grave pour nous, nous mettons les « filles » en longe, elles savent, ne tirent pas. Elles peuvent marcher à leur rythme, sentir, nous n’exigeons pas de marche au pied, là, elles sont en promenade elles aussi.

Pour les petits, il y a en saison, un manège, des jeux et également un bar bien apprécié par tous, pour se désaltérer, ou tout simplement récupérer après un jogging, ou une partie de boules.

A l’entrée de ce parc, une parcelle a été aménagée en jardins dits ouvriers autrefois, appelés maintenant jardins familiaux. Il s’agit de 116 parcelles réparties sur un peu plus de deux hectares. Chaque jardin mesure environ 200 m2. Il y a un puits pour 4. Certains ont des cabanes, d’autres des coffres pour ranger les outils. L’intérêt pour le jardinage, le bio, la traçabilité des produits consommés pour la préservation de la planète font que ces jardins sont très prisés.

Allez, la promenade est terminée, une dernière photo puis on rejoint le monospace.