A cette époque, entre deux saisons de concours de cavage (hiver-été), pour s’occuper un peu, H’Alhambra travaille les rapports de chasse.

Nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de faire un ou deux concours pour retrievers, chaque année en catégorie "Initiation" sur apportables. Pour cela, nous nous rendons à des entraînements quand nous en avons dans notre région, ou bien, comme nous vous l’avons déjà montré, nous nous inspirons de ce que nous apprenons pendant ces séances et essayons de la faire travailler par nous-mêmes.

Voici ici, un entraînement à terre réalisé tout à côté de la maison.   Fourrés – bois – franchissements de chemins – travail en ligne droite H’A connait. L’objectif de ce jour était de lui faire prendre un peu de distance.

Tout d’abord, comme à chaque fois, Pierre commence l’exercice par une petite marche sans laisse au pied. La miss comprend alors qu’elle va travailler. 

Ici, d’un geste de la main, il lui indique la direction où se trouve l’apportable qu’elle doit lui ramener. Je l’ai déposé bien loin, tout au bout de chemin, elle l’a vu tomber et a entendu le coup de feu.

Bien ma puce !

Ensuite, l’entraînement s’est poursuivi dans les buissons, puis dans le bois, un petit ¼ heure.

Pierre a terminé par une partie de balle endiablée avec sa p’tite miss. Nous sommes ensuite repartis à la maison, reprendre Cadix et nous avons fait tous ensemble, la balade de l’après-midi, dans notre campagne villeboisienne. 

Commençons l’article avec une jolie vue de notre village, et son beau château tout au fond !

Vous m’avez reconnue, c’est H’Alhambra, je bosse pas mal en ce moment !

Dès 14 h, on était sur notre terrain favori, et là j’attends : tout se prépare pour un entraînement, j’ai deux working-test (concours de chasse sans gibier) qui arrivent !

Regardez ! Ma maîtresse teste « la pétoire ». Avant j’avais tendance à partir au coup de feu, j’ai compris maintenant. Maintenant, elle tire, elle lance le dummy, j’attends que mon maître me dise de partir le chercher.

On a travaillé les directions aujourd’hui. Je vous résume le boulot à faire : des apportables sont lancés, je les ai vus tomber. Je dois aller chercher celui indiqué par le chef !  A droite – puis à gauche.

Maintenant, c’est derrière !

C’est bien qu’il dit !!

On a fini par un « caché » dans le bois assez loin ! Il a été déposé par ma maîtresse après un coup de pistolet, allez ! Emboîté aussi celui-ci !!

Avé les amis ! C’est moi H’Alhambra. Samedi à 13h30 après l’opération « inspection de l’intérieur du lave-vaisselle ». Et oui, après chaque repas, avec ma grande sœur Cadix, on aide notre maîtresse et c’est ….. Epuisant. Après faut récupérer !

Y’avait pas 30 minutes que j’étais bien tranquillou, loin de tout que j’entends : Allez les filles ! On va au club canin…

J’ouvre un œil ! Oui, c’est bien ça les z’humains sont prêts à monter dans le monospace !

Pas folle, la guêpe ! Cadix continue à la jouer épuisée ! Ma maîtresse bien sûr a décidé « qu’on avait qu’à la laisser se reposer la Grande ». Tu parles, j’suis sûre qu’elle faisait semblant !!! Mais elle a encore gagné !!! Trop forte qu’elle est ma Cadou pour pas bosser !!!

On a donc fait une prépa brevet d’obé avec mon maître. Bon, moi la marche en laisse, sans laisse, c’est toujours pas terrible ! Passons !!!

Le rapport ils ont toujours pas compris que j’veux pas l’apportable en bois, je préfère mon canard ou ceux qu’on utilise pour l’entraînement chasse ! Là, j’y vais, je sens mon maître pas serein, sur ce coup là.

Ben oui, je l’emboîte mal, bon j’me fais engue…. , je rectifie le tir et je finis par un rendu plus que correct.Je vous laisse juger !

On va terminer sur ce que je préfère, l’absence. Je le fais toujours bien en principe. Regardez plutôt les amis, je bouge pas d’un pouce, j’attends que mon maître revienne une minute, deux ou trois s’il le faut. Là, j’ai été félicitée !!!

Hé, c’est encore moi les amis ! Je vais vous faire une confidence. Bien cachés au fond du jardin, mon maître, Cadix et moi, on bosse chaque matin. Pourquoi, me direz-vous ?

Il faut qu’on se renouvelle dit ma maîtresse, pas qu’on fasse toujours la même chose dans nos animations. Alors, on apprend de nouveaux trucs. 

Là, vous voyez c’est ma grande sœur Cadix aux manettes, elle écoute attentivement et essaie de déchiffrer. J’vous explique : elle marche le long des gobelets de couleurs différentes et quand mon maître lui fait signe, elle s’arrête et doit aller trouver la friandise sous le gobelet désigné.  

Allez, j’vous montre : il tend le bras sur le verre qu'il veut, je m’arrête, je fais tomber, et je craquounne le gâteau dessous, c’est aussi simple que ça !!

Après on a révisé le slalom ! voui, il faut, y’a des fois ou j’m’emmêle les crayons ! Ca va trop vite alors je veux couper pardi ! 

Mais une fois que l’entraînement est terminé, il faut ranger !!! Cadix veut jamais, alors mon maître et moi, on s’y colle !

Bonjour les amis ! C’est moi H’Alhambra, j’ai chipé le clavier. J’avais envie de vous raconter mon après-midi de samedi. Dès 13h30, les dernières miettes ramassées, la vaisselle sale rangée dans le lave-vaisselle on file à la sieste dans nos panières. On attend un max car on sait jamais, si y’a besoin d’un prélavage, on reste présente avec ma grande sœur Cadix dans la cuisine. Mais vers 15h30 – 16 h, nous on veut…… UNE PROMENADE.

Là, fallait aller au supermarché pour le ravitaillement, donc avant on s’est arrêté dans la campagne charentaise et on est parti tous les 4 dans le chemin de terre et les champs, en totale liberté. Il faisait beau, ma maîtresse mitraillait Villebois qu’elle trouvait superbe sous le soleil.

Nous, on s’en foutait un peu avec Cadou, elle traînait à ses mulots, moi, je sentais à droite à gauche, mais tout d’un coup, j’ai vu quelque chose d’intéressant dans les mains de mon maître. Il avait pris les apportables, juste comme ça, pour faire un ou deux exercices.

Et voilà, c’était parti…… J’adore !

Ah la préretraitée a délaissé ses mulots et elle a trouvé une mine de noix à déguster ! j’finis le boulot et j’vais aller y faire un tour voir si elle m’en a laissées quelques-unes.