Revenons quelques semaines en arrière….. C’était les vacances : le Mayflower nous a conduits jusqu’en Allemagne. Nous avons fait étape au bord d’un lac dans cette petite ville de la forêt Noire : Titisee.

D’après la légende, l’empereur Titus fut si épris de la beauté du site qu’il lui donna son nom.

L’été le lac permet toutes les activités nautiques, la baignade, et l’hiver c’est une région idéale pour le sport d’hiver.

Après une nuit passée à l’aire de camping-car, nous somme partis le lendemain matin découvrir de près ce lac bordé de sapins, long de 2 kms et large de 700 mètres Il faisait beau, c’était très agréable. 

Des barques peuvent être louées, et des excursions sont également proposées sur des bateaux un peu plus importants.

Nous nous sommes contentés d’une promenade sur les rives du Titisee, bordées par les boutiques de souvenirs, et de produits locaux !!

Dans les souvenirs, bien sûr le coucou est roi ! On en voit beaucoup proposés à la vente, ainsi que les chapeaux à pompons caractéristiques du costume traditionnel de la Forêt Noire : le bollenhut. 

Ce chapeau est parsemé de boules rouges pouvant atteindre la taille d’une noix de coco.

 Au niveau spécialités alimentaires, il y a là-bas, le fameux gâteau que tout le monde connait : la Forêt Noire (c’est parait il bon, mais je ne suis perso pas amateur de ce type de dessert) et également, un excellent jambon fumé le Schwarzwälder Schinken. C’est un jambon cru désossé, séché et fumé aux aiguilles de sapin et de branches de genévrier de la région pendant plusieurs semaines à la température de 25°. J’ai vraiment apprécié !

Je vous laisse avec mes 3 labs favoris : et oui, nous avions les 3 couleurs de labradors.

A notre retour de vacances, nous avons fait tout d’abord étape en Lorraine. Nous avons participé durant deux jours à un concours de recherche de truffes à Val et Chatillon. Il faisait un temps exécrable, nos « filles » et leurs maîtres n’ont pas performé, pas grave ! Nous avons passé un bon moment avec nos amis lorrains et quelques concurrents du sud-ouest qui, tout comme nous s’étaient déplacés.

En regagnant la Charente, nous avons ensuite fait une halte à un endroit que nous aimons particulièrement en Haute-Marne : le lac du Der. Avec ses 4800 ha et 77 kms de rives, ce lac artificiel est devenu l’un des plus grands sites ornithologiques de France.

C’est pour protéger Paris des caprices saisonniers de la Seine que fut créé en 1936 le réservoir de  Champaubert, puis en 1974 le lac du Der. Cette année, nous avons trouvé le niveau d’eau très bas. 

De mi-octobre à mi-mars 200 000 grues cendrées s’y arrêtent quelques heures ou quelques jours, pour se reposer lors de leur migration. Depuis quelques années, certaines y passent même l’hiver. 

Nous avons pris le chemin de promenade pour observer les oiseaux qui s’y trouvaient. Il était un peu tôt dans la saison, Nous avions vu que quelques grues étaient arrivées sur le journal local, nous espérions en voir. 

En fait, nous avons vu quelques cygnes, beaucoup de canards, et tout au fond de l’île très loin, peut-être plusieurs grues, mais nous n’avons pu les définir avec certitude.

Par contre, en contrebas, un intrus qui broutait tranquillement sur les berges en cette soirée de début octobre nous a surpris.

Samedi le Mayflower a repris la route. Cette fois, c’est à Limoges que nous sommes partis, car dès 8h le dimanche, Ninya faisait son second concours d’obéissance en niveau 1. Il faut 2 qualificatifs « excellent »  pour passer au niveau 2 avec 2 juges différents.

Elle avait tiré au sort le 3^ème  passage sur les 11 concurrents de cette classe.

Elle a commencé par une absence groupée entre deux cockers. Les maîtres s’éloignent et les chiens doivent rester en position « assise » sans faire le moindre mouvement. Au bout d’une minute les maîtres reviennent, le chien doit tenir. Notre « miss » a eu la note maximum soit10 points.

Ensuite, les concurrents 1 et 2 sont passés. Ninya et son maître sont allés en zone d’attente, un peu isolés. Ce genre de situation au calme est excellent pour la Tornade :  elle  échange » par le regard avec son maître qui, lui parle, la conforte.  Elle  observe, ce qui se passe sur le terrain. C’est sa façon à elle de se préparer. Alors.  son maître qui la connaît parfaitement ne lui parle plus, la laisse tranquille, elle est déjà dans son concours.

Une fois, le concurrent sorti du terrain, Mme Rival la juge, appelle le binôme. Pierre fait une présentation succincte de Ninya.

La 1^ère épreuve est le tour du cône. Ninya le fait toujours très bien. Elle obtiendra un 9. Le juge a retiré un point car au retour elle a touché la jambe de son maître. J’ai des photos lointaines. Nous  les spectateurs étions hors du terrain bien sûr.

Ensuite, ce fut l’épreuve de marche sans laisse au pied, en enchainant les pas rapides et lents, marche avant, puis deux pas arrière, avec des tours à droite, à gauche. L’équipe l’a bien réussie. Mme Rival ôtera  cependant deux points, Pierre a donné un commandement incorrect et Ninya à la fin s’est assise de travers. Ils auront donc un 8.

Ils continuent par l’envoi au carré. La chienne doit partir au commandement, puis se coucher à l'intérieur lorsqu’elle en reçoit l’ordre, son maître la rejoint alors, et lui demande la position assise. Elle obtiendra 8.

Pour l’épreuve du carré, et les suivantes, j’étais trop loin, je n’ai pas de photos. 

Il y a eu le rappel, Ninya a eu 9 car en revenant se placer en position assise, elle est passée un peu trop loin de son maître.

Ensuite, l’épreuve consistait à une marche avec un blocage en milieu d'exercice avec la position couchée. Pierre a changé d’allure quand il a demandé le « couché », et sans le vouloir il a fait un geste de la main, ce qui revient à un double commandement,  la juge a mis 7.

Le saut de haie a été pénalisé de deux points, soit un 8. :Ninya est partie dès que son maître a dit le A de apporte, donc Mme Rival  a considéré qu’il y avait une légère anticipation.

Au niveau 1, les positions à distance sont le assis et le couché à exécuter  sur ordre du commissaire. La Tornade a bien réalisé mais le juge a trouvé que Pierre en commandant sa chienne faisait des gestes trop appuyés, ce qui équivalait à un double commandement. Ninya a eu 9.

Il y a également, une note donnée par le juge sur l’impression générale ressentie pendant l’épreuve. Mon binôme favori a eu 9/10. Mme Rival a trouvé que la chienne était très vive, joyeuse au travail (oui, je confirme, elle ne pense qu’à ça !!, pour elle c’est un jeu !!).  Elle a félicité Pierre car elle ressentait une bonne complicité entre Ninya et son maître ! 

Elle finira seconde du concours, battue d’un point par un berger belge groenendael. Avec les coefficients appliqués pour chaque épreuve, elle aura 273 points sur 320. C'est l'excellent !! L'équipe peut maintenant commencer à travailler le niveau 2. Mais là, c'est une autre histoire ! car c'est vraiment difficile ! 

Pour terminer, voici la P'tite miss avec sa coupe et ses récompenses en compagnie de sa supportrice favorite !

Et oui, dès mardi les filles sont retournées au taf !! Nous avons fait une visite dans une ehpad du centre ville d’Angoulême.

Les résidents attendaient « la Black and White Team ». De nombreux participants avaient demandé à venir à la salle d’animation, mais ce n’était pas un souci pour nous, car plusieurs soignants étaient là également.

L’équipe est bien rôdée maintenant. C’est Juju qui passe en vedette américaine. Elle va dire bonjour aux résidents, donner sa patte ou tout simplement se faire caresser. Ninya, un peu moins, elle est si vive qu’elle va saluer une ou deux personnes, et nous la laissons se détendre dans la salle.

Tiens, une dame qui passait par là, pas invitée cette fois à la séance, mais intriguée par les rires et l’animation dans la salle vient voir, Juju est là pour l’accueillir et récupère par la même occasion quelques caresses.

C’est elle qui commence à bosser avec Pierre : quelques mouvements d’obérythmée, un peu d’obé, elle donne sa patte sur commande, et c’est fini pour elle !

Avec Pierre, à tour de rôle, nous faisons travailler Ninya. Tout d’abord, elle réalise quelques exercices d’obéissance (avec brio et vivacité bien sûr !). Nous avions oublié le cône pour faire le « tourne autour » Pas grave ! un tabouret à fait l’affaire.

Puis Pierre est passé au travail de rapport, ce que les résidents adorent ! c’est eux qui lancent ballon, canard, ou autre objet en mousse que Ninya leur ramène.

Pendant ce temps, Juju  en profite pour se faire caresser, et elle apprécie !

Les 10 dernières minutes, je prends en général le relais. Pour revenir au calme, je présente des fiches, et nous discutons tous ensemble sur les images. Ici, c’était des chiens de race (lévrier – husky – cocker – épagneul breton). Je m’arrête devant chaque personne et je vois si elles sont réceptives ou si elles sont dans leurs pensées. Plusieurs résidents avaient un avis sur le toutou proposé, d’autres se rappelaient leur chien, Si parfois, c’est difficile d’échanger, hier le dialogue était facile, chacun avait un avis,

A 16 h, c’était l’heure du goûter, cela voulait dire pour nous que la séance se terminait. A dans 3 mois Beaulieu, nous reviendrons après les fêtes de Noël !

Nous voici de retour. Les vacances se sont bien passées, je vais vous présenter durant ce mois d’octobre quelques sites visités.

Le 1^er soir, le Mayflower nous a conduit en Saône et Loire, nous avons fait notre 1^ère étape, à Génelard, situé aux limites du Charolais et du bassin minier de Montceau-Blanzy.

Dans les années 1930, il régnait à Génelard, une intense activité. Cette petite ville, traversée par le canal du Centre voyait 30 à 40 bateaux passer chaque jour. Ce canal et le bassin minier ont entraîné la croissance des activités économiques : mines de fer – usines diverses.  Le plus important trafic était celui des pavés des carrières de Génelard vers la région parisienne. Après extraction et taillage, ils étaient apportés par charrettes, chargés sur des péniches pour rejoindre Paris en 20 jours. Ils ont servi à paver les rues de la capitale. 

Reconverti en halte fluviale pour les bateaux de plaisance, c’est un lieu de détente pour les pêcheurs, les cyclistes et les promeneurs. Les campings caristes sont autorisés à s’y garer pour la nuit, ce que nous avons fait. 

(2 photos de la halte nautique prises sur le net, les miennes étant trop sombres)

Génelard est aussi un lieu chargé d’histoire. En 1940, le village était coupé en 2 par la ligne de démarcation. Au nord, c’était la zone « occupée » par les Allemands et au sud, c’était la zone ‘libre’. Le pont était un des points stratégiques du contrôle des passages de la ligne.

Les convois funéraires notamment devaient passer le pont pour rejoindre le cimetière. Se glisser parmi le cortège a permis à certains de rejoindre la France libre.