En plus des concours de cavage sur carrés, nous avons décidé cette année de faire participer H’Alhambra à un  ou plusieurs concours de recherche de truffes selon la méthode Van Cappel. La particularité de ce concours, c’est qu’il se déroule sur terrain ouvert, et non sur carrés. 

Ici, le chien passera 10 minutes sur le terrain à chercher ses truffes. Le juge appréciera les qualités olfactives, l’endurance, l’application, ainsi que l’aptitude à l’initiative, à la réceptivité, à l’éducation et au dressage des sujets présentés. 

Dans les épreuves Van Cappel ne peuvent participer que le chiens LOF. Comme en exposition, les jugements se feront par classe : débutant – jeune – ouverte et vétéran.  

Nous ne savons pas comment réagira H’Alhambra. Elle cherche en truffières cultivées.

Mais, ici, c’est différent c’est  dans les bois, et pour elle, la forêt c'est souvent le lieu  où elle s’entraîne aux rapports d’objets ou de gibier.

Voici en photos l’entraînement que nous avons fait cet après-midi entre deux averses. Notre Cadix, encore fatiguée de son intervention, était restée à la maison.

Nous arrivons dans ce petit bois. Pierre enfouit quelques truffes.

Ensuite, comme en condition de concours, HA attend sagement sans laisse qu’on lui donne l’ordre de commencer le job.

C’est parti !

Elle a bien trouvé et marqué les 5 truffes que nous avions enterrées.  Bravo p'tite Pestouille !!!

Vous ne me voyez pas trop présente sur les blog les amis ! Notre Cadou nous occupe ! Elle avait 3 lipomes. Ils avaient été ponctionnés et analysés, ce n’était rien de grave. Mais un avait terriblement grossi, il lui coinçait l’articulation de l’épaule, notre vétérinaire a décidé de lui enlever car cela risquait de l’handicaper dans le futur. Elle va avoir 10 ans, autant le faire maintenant, car elle est en forme notre toutoune ! 

Nous l’avons laissée à la clinique mardi matin. Le véto a ôté les 3. Pour le plus gros, ça a été une intervention délicate, Il l’a gardée la nuit, et nous l’avons récupérée hier matin. Elle va aussi bien que possible, elle souffre un peu, se repose beaucoup.

Lorsque Pierre et moi sommes occupés, elle a sa petite garde-malade, qui est fort contente d’avoir retrouvé sa grande sœur et qui n’est jamais bien loin d’elle !

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Nous sommes à Blanzaguet,  tout à côté de chez nous, ce dimanche après-midi de mi-février. Il fait doux, mais il n’y a pas âme qui vive dehors, nous sommes les seuls à nous promener dans le bourg. 

Nous passons devant la belle église romane et nous descendons vers le parc arboretum. Même en cette saison, c’est agréable d’y faire un tour. On ne voit pas les arbres en feuilles ou en fleurs, mais qu’importe, le paysage est très reposant. 

Voici le château devenu Mairie.

Quelques vues du parc qui longe le Voultron.

Une petite halte….

L’espace « bambous » que j’aime tout particulièrement.

La promenade est terminée, il est temps de rentrer, la fraîcheur arrive. C’est quand même une belle journée pour un mois de février !

Si la petite cité de Sorges est connue pour son marché et son musée de la truffe, ce bourg est aussi une étape pour les pèlerins qui se rendent à St Jacques de Compostelle par la voie de Vézelay. Avec le crédencial,  il est possible de faire halte au refuge des pèlerins amis de St Jacques . Nous allons nous intéresser aujourd’hui à l’église originale de ce village dédiée à St Germain l’Auxerrois.

La voici vue de derrière. Vous remarquerez deux dames en costumes folkloriques. Le matin, tout le groupe est venu danser pour la fête de la truffe.

Nous en avons fait le tour, et c’est de face qu’on se rend compte de l’aspect hétéroclite qu’elle présente.

Elle date du 12ème siècle mais elle a été remaniée au 16ème. Comme la plupart des églises du Périgord elle a subi de gros dégâts durant la guerre de 100 ans puis, les guerres de religion. Sa nef principale est romane et la partie latérale rajoutée par la suite, déséquilibre l’ensemble. Les deux porches extérieurs participent à la même confusion des genres, l’un est roman sobre et austère, l’autre est renaissance un peu baroque.

Je n’ai pas aimé la façade mais par contre l’intérieur m’a enchantée.

Tout d’abord, le chemin de croix réalisé en laiton par Richard Riche, résolument moderne. On ne voit pas les visages, les personnages sont représentés sommairement, par contre on peut apercevoir des détails comme la couronne d’épines en barbelé sur la tête du Christ.

Les vitraux ont été remplacés en 2008 par des compositions surprenantes mais qui s’intègrent parfaitement dans l’édifice. On trouve par exemple un vitrail rouge représentant le feu et un dans les tons bleus qui évoque l’eau

Les dessins ornant ces vitraux ont également été réalisés par Richard Riche, mais ils ont été façonnés ensuite par un atelier de verriers de Nontron, ville de Dordogne également.

Un nouvel orgue a été installé en 2015. 

En conclusion, pour moi cette église est spéciale mais pleine de charme. Elle est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques depuis le 8 juin 1967. Et vous ? Qu’en pensez-vous ?