Nous reprenons très doucement une vie quasi-normale. Nous sortons prudemment, respectons les gestes barrières, mais nous recommençons à nous balader un peu en ville, et à entraîner régulièrement Ninya. Pour le moment, nous nous sommes inscrits à un working-test en juillet, et l’activité cavage en concours, pourrait redémarrer sous peu. Le Mayflower qui a juste fait une sortie d’une journée en mai repartira bientôt, s’il n’y a pas de récidive du virus. 

Dimanche, nous sommes partis entraîner Ninya. Cadix a regardé les préparatifs mais est restée tranquillement à la maison avec H’Alhambra. Elle était bien ce jour-là, la semaine dernière, elle avait des soucis de rhumatismes, je l’ai soignée, et depuis elle va mieux. 

Le rituel quand on descend de voiture, c’est la balle, Ninya l’attend, on lui lance, elle la rapporte ou joue seule avec.

Les choses sérieuses commencent. Son maître la fait marcher au pied, elle oublie sa balle et se met dans le travail.

Là, elle est attentive, elle a vu Pierre se positionner, il a décidé sur ce training, de lui faire travailler les directions. Il l’a donc mis en position assise face à lui, et va l’envoyer chercher plusieurs apportables déposés sur le terrain. Il veut qu’elle lui rapporte celui qu’il lui désigne. Pour cela, il s’aide d’une casquette blanche, s’il l’a dans sa main droite, la chienne est habituée et partira à droite, si l’a dans la main gauche, elle sait qu’elle doit partir à gauche. Ca nous le travaillons très souvent, en principe c’est acquis, et si la chienne malgré tout s’égare, son maître la guide au sifflet pour la faire revenir dans la bonne direction, ou bien pour lui indiquer qu’elle est tout près.

 Au bout de 30 minutes, rien à redire, nous avons arrêté. Il nous arrive parfois, que la miss n’a pas envie, n’en fait qu’à sa tête, on le voit de suite, et bien là, nous arrêtons : nous savons que ce n’est pas le jour par expérience, nous n’insistons pas et repartons, en nous disant : ne nous énervons pas, tout sera mieux demain…. Mais, c’est rare, notre Tornade Noire, est généralement une élève appliquée.

Hier, c’était notre 1ère sortie avec le Mayflower, il était au garage depuis début mars. Le confinement étant terminé, nous sommes partis pour une petite balade d’une journée vers l’estuaire de la Gironde.

Nous sommes allés jusqu’au charmant petit port de Callonges, en plein marais, près de St Ciers sur Gironde.

Nous avons garé le camping-car, et sommes partis à pied, visiter. Nous étions les seuls, il faisait beaucoup de vent, et assez frais. 

Comme je trouvais l’endroit joli, j’ai pris mon appareil pour faire quelques photos. D’habitude, je tiens Cadix, et Pierre les deux jeunes. Là, il a fallu s’organiser, et que chacune trouve sa place avec Pierre, au début ce n’est jamais facile et puis tout se met en place.

Sur les berges on y voit plusieurs carrelets (petites cabanes sur pilotis) destinées à la pêche.

Tout en face, sur l’autre rive, on pouvait apercevoir St Estèphe, crû bien connu du bordelais.

Nous avons flâné tout le long de la jetée, et regardé les bateaux à quai.

Puis, nous avons pris le chemin du retour :  nous avons quitté les marais, traversé les pays de vignes du Bordelais pour retrouver notre Charente, satisfaits d’avoir pu nous évader un peu. Depuis le temps, ces voyages aussi courts soient-ils nous manquaient.

Ce matin, nous sommes sortis hors de notre département pour la promenade des filles. Nous avons quitté la Charente, et avons fait une dizaine de kilomètres en Dordogne, jusqu’à l’aérodrome d’Argentine. C’est un lieu que nous affectionnons tous particulièrement.  De bonne heure les avions sont encore dans leur hangar, et la piste est pour nous ! Durant la période de confinement, nous ne pouvions nous y rendre, c’était à plus d’un kilomètre de notre domicile. 

Par ce beau temps, il y avait pas mal de promeneurs qui prenaient les sentiers de randonnée.

Quant à nous, nous nous sommes promenés sur la pelouse sèche caractéristique de ce plateau calcaire. Il y a beaucoup de petites fleurs très jolies qui forment des tapis de différentes couleurs.

Et puis au hasard de ces promenades, nous rencontrons de jolies orchidées sauvages.

Comme à son habitude, Ninya profite du moment pour jouer à la balle avec son maître.

Et moi, je suis souvent à la recherche de Cadix que j’essaie de laisser libre un maximum en la surveillant bien sûr car elle se met toujours dans des situations peu confortables (tout au moins pour moi). H’A, évidemment la suit toujours la coquine ! Mais elle je luis dis « au pied », elle revient rapidement.

Sur le chemin du retour, nous avons croisé la route de ce beau renard, tout aussi étonné que nous ! La photo n’est pas très nette, j’ai zoomé à mort !

Et voici le château de Villebois, nous ne sommes pas loin de la maison, 3 dentastix  et une grande gamelle d’eau y attendent les demoiselles.

Toute notre chocoblack’team vous adresse à vous tous, fidèles lecteurs de notre blog un amical bonjour.

Nous ne sommes pas trop présents, car nous sortons un peu plus que pendant le confinement, certes, mais ce sont toujours des balades proches de chez nous pour aérer « nos filles ». Si les deux chocolats se contentent d’une promenade journalière, Ninya elle, a besoin de se défouler sinon, elle nous le fait savoir !

Nos concours, entraînement, visites et ateliers avec nos Anciens, tout cela est arrêté, et nous ne savons pas quand nous pourrons reprendre toutes ces activités qui nous sont chères.

Hier, en rentrant de ville, nous avons eu la surprise de revoir un champ de pavots fleuris. L’an dernier, ils étaient tous blanc, là, ils étaient d’un joli ton de rose. Ces fleurs sont destinées aux laboratoires pharmaceutiques.

A notre lieu de promenade, nous avons remarqué il y a quelque temps, que le propriétaire semait. Nous nous demandions ce que nous allions voir sortir de terre. Et bien, c’est du tournesol. Avec la chaleur de ces jours derniers, plus la pluie de samedi, la pousse a bien avancé !

Et pour finir, voici les miss au jardin, devant nos acquisitions de fleurs !A bientôt !

Cet après-midi nous sommes partis en promenade dans notre campagne charentaise tout d’abord en voiture. Il faisait beau, nous avons revu avec plaisir les alentours de notre village, car durant deux mois, nous ne nous promenions pas, nous sortions juste nos « filles » tous les jours 1 h, tout près.

Finalement, c’est à 300 mètres de la maison, au retour, que nous nous sommes arrêtés sur le site du tennis de la commune. Nous en avons fait le tour, avec nos 3 miss.

Les deux chocos sont presque toujours ensemble. J’ai besoin de gérer Cadix , d’être proche d’elle, car elle n’entend plus, ce qui ne l’empêche pas de partir n’importe où, et là, la route est toute proche. Je garde une laisse, et si je vois qu’elle est dans sa période « j’explore », je lui mets laisse ou longe, et nous sommes deux à vadrouiller. Pour elle, plus de marche au pied, elle fait ce qu’elle veut, je m’adapte ! H’Alhambra, durant ses marches, souvent, nous accompagne sans laisse, elle suit Cadou.

Pierre aussi, est très occupé : pour lui et Ninya, c’est avant tout marche et jeu de balle.

Allez, qui vient la chercher, et qui me la lance ?

Ma pauvre Mamie, blanchit de plus en plus. Elle a des jours où elle est en forme, d’autres moins, aujourd’hui, elle était contente d’aller en voiture. H’A voyant son maître en grande partie de balle avec Ninya s’est couchée tranquillement, le matin elle joue avec eux deux, court un peu, mais avec ce temps, elle préfère prendre le soleil.

Avant de rentrer, Pierre a fait une dernière photo, de toutes ses nanas.