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Par cadix le 24 Septembre 2017 à 19:52
Nous avons passé quelques jours dans le Massif-Central début septembre. Là, nous sommes à St Nectaire. Vous ne verrez pas « nos filles » sur ce post. Nous voulions visiter une fromagerie, elles n’y avaient pas leur place. Avant de goûter un morceau de cet excellent fromage, et d’en connaître son histoire, nous sommes partis en balade.
Nous avons commencé l’après-midi, par une promenade digestive dans la forêt. Nous sommes allés voir le dolmen dans un parc, près du casino. Ce fut le 1er du Puy de Dôme à être classé monument historique dès 1875.
L’endroit est charmant, bien protégé du soleil par la forêt. Des jeux pour enfants ont été installés tout à côté, des tables ont été mises pour que le promeneur puisse s’y restaurer.
Tout à côté, il y une tour dont l’accès est protégé. J’ai cherché un peu partout, je n’ai pas trouvé ce qu’elle faisait ici ! Peut-être que mes copinautes du coin en seront plus et nous diront !
Il est temps d’aller plus loin, le Chef a sorti les lunettes, il étudie le plan de la ville remis par l’office du Tourisme, pour nous emmener vers d’autres découvertes. A bientôt !
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Par cadix le 26 Août 2017 à 14:12
Nous avons profité de notre concours de cavage pour visiter la ville d’Aubigny. Le camping-car était garé en extérieur, et c’est à pied et au pas de charge que nous sommes partis dans le centre-ville !
Avant de débuter la visite de la cité, il est bon de se ressourcer devant ce joli massif.
Cette ville a une histoire un peu particulière. Il faut remonter à la guerre de 100 ans pour mieux l’appréhender.
Quand cette guerre éclate, le futur roi de France Charles VII réfugié à Bourges fait appel à l’Ecosse pour « bouter les Anglais hors de France ». Il signe alors un traité et reçoit l’aide du connétable Jean Stuart de Darnay qui débarque à la Rochelle et apporte à la France une aide précieuse. En récompense Charles VII lui donne les terres et la ville d’Aubigny en 1423. C’est à partir de cette date qu’Aubigny deviendra la cité des Stuarts.
Lorsque le dernier Stuart d’Aubigny disparait en 1672 la ville et les terres reviennent à la couronne de France. Cependant, Louis XIV va l’offrir à Louise de Keroualie, duchesse de Porsmouth et favorite du roi d’Angleterre Charles II Stuart. Au décès de son amant, elle vient s’installer sur ses terres d’Aubigny et se consacre à sa ville. A sa mort, elle lègue tous ses biens à son petit-fils le duc de Richmond qui s’empresse de rapatrier dans son domaine anglais toutes les richesses du château : tapisserie – tableaux – meubles et porcelaines. Il ne revient à Aubigny que pour chasser dans les forêts giboyeuses de la région. Lorsque la Révolution éclate, le duc de Richmond est porté sur la liste des émigrés entraînant la mise sous séquestre de tous ses biens. Ainsi se termine plusieurs siècles de présence écossaise et anglaise dans la cité.
Le château des Stuarts est devenu l’hôtel de ville.
En nous baladant dans les rues, nous avons remarqué et admiré beaucoup de maison à colombages. Il s’avère qu’en 1512 un terrible incendie détruisit toutes les maisons de la ville. La population rebâtit sa ville grâce à Robert Stuart, alors Seigneur d’Aubigny, qui permit de prendre dans ses propres forêts, le bois nécessaire à la reconstruction. Ce patrimoine a été par la suite bien entretenu, on peut l’admirer encore aujourd’hui !
Enfin pour terminer cet article, il faut préciser que Aubigny sur Nère est classée « Ville fleurie 4 fleurs » par un Jury National depuis 2002 et ça se voit ! Magnifique n’est-ce pas ?
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Par cadix le 31 Juillet 2017 à 19:56
Ce week-end, la Chocolat’team recevait : Cyalis était venue passer le week-end. Pas de souci pour elle, elle est habituée à la maison et est très copine avec nos filles. Nous avons l’habitude de la garder quand ses maîtres sont en voyage.
C’est donc tous les cinq, que nous sommes partis en promenade dimanche après-midi. Il faisait très chaud. Nous avons garé notre véhicule sur une aire de covoiturage (le dimanche, elle est vide) et nous avons marché jusqu’au village pour voir le château de Mareuil.
Il n’est pas en très bon état, quelques échelles posées ça et là indiquent qu’une restauration de certains murs est en cours.
C’était le siège d’une des 4 baronnies du Périgord avec Beynac, Biron et Bourdeilles. Ce château a été reconstruit au 15ème siècle sur le site d’une place forte médiévale détruite pendant la guerre de 100 ans.
Nous sommes ici devant le portail d’entrée.
Nous avons fait le tour sur la route et voici l’autre face.
Vu le temps lourd de cette fin d’après-midi, nous n’avons pas poursuivi et sommes retournés au monospace, les 3 filles tiraient la langue et avaient soif.
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Par cadix le 17 Juillet 2017 à 09:24
Inaugurée ce week-end la ligne à grande vitesse dite LGV met Bordeaux à 2h04 de Paris (au lieu de 3h15). Elle aura mis 25 ans pour voir le jour.
Elle a été réellement imaginée en 1992. Nous en entendions parler bien sûr mais nous ne nous rendions pas compte que c’était un projet pharaonique. Il était très contesté par les écologistes! C’est en 2012, qu'en Charente, les travaux d’infrastructure et de génie civil ont débuté.
Ensuite de 2014 à 2016, une fois les ponts érigés, la construction de la voie de chemin de fer proprement dite a commencé. Pour nous, cela se concrétisait par un ballet incessant sur les routes de camions qui allaient s’approvisionner en pierres et gravier et revenaient à leur chantier.
Mi-2016, la phase construction était terminée, des essais d’équipement et de circulation ont été réalisés avec évaluation de sécurité.
Nous sommes donc partis avec la Chocolat’team voir un de ces trains à une vingtaine de kilomètres d’Angoulême. Cinq minutes avant qu'il n'arrive, nous étions tous bien en place, sous le soleil.
Angoulême étant une ville étape il commençait à reprendre de la vitesse. Pour tenir cette vitesse, il roule souvent en ligne droite, nous l’avons vu arriver de loin, mais il est passé très vite !!
Quelques chiffres à retenir : (vus sur un journal relatant l'événement).
302 kms de ligne nouvelle.
1 360 kms de rails.
320 kms en vitesse commerciale.
18 millions de voyageurs attendus sur l’axe Paris-Bordeaux.
113 communes traversées dans 6 départements.
500 ouvrages d’arts importants construits le long du tracé.
33 allers-retours sont programmés chaque jour entre la métropole bordelaise et la capitale.
Une question me taraude :
Etait-ce vraiment nécessaire pour la région dans cette période de récession ? Des paysans ont dû céder leurs terres, des propriétaires ont vu leurs maisons rasées. Même s’ils ont été relogés, ce n’est pas facile, j’imagine ! Certaines habitations ont été détruites alors qu’elles n’étaient pas vieilles mais juste trop près des voies !
Il faut souhaiter que ce soit un booster pour notre économie. Déjà des travailleurs ont été embauchés lors de la construction, ensuite les politiques espèrent que la mise en service de cette ligne développe l'économie et par ce biais créent là encore des emplois. Croisons juste les doigts pour qu'ils ne se trompent pas !
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Par cadix le 12 Juillet 2017 à 20:08
Un jour de canicule, nous sommes allés voir le château de Dampierre sur Boutonne, au bout de la Charente-Maritime, tout contre les Deux-Sèvres.
Ce château de style Renaissance dont les travaux ont débuté tout à la fin du 15ème siècle a été achevé au milieu du 16ème. Il se distingue par un corps de logis avec deux grosses tours rondes à mâchicoulis et deux belles galeries superposées qui en font la renommée.
Il fut visité par François 1er, et fut démantelé par Condé pendant les guerres de religion, il abrita sous Henri 2 une cour littéraire, il reçut également la visite du roi Louis 13 avant le siège de St Jean d’Angély, ville voisine.
Ce monument se visite, c’était un samedi de juin, il y avait beaucoup de monde vers les 16 h qui attendait le guide, mais il faisait très chaud (30° au moins). Il n’était pas possible de laisser les miss une heure dans le camping-car, alors, elles nous ont accompagnées et nous nous sommes contentés de la visite du parc tous les 4.
On vous emmène à la découverte ?
Disséminées dans les allées, de belles statues très modernes, une fontaine plutôt classique, mais cet anachronisme ne choque pas, tout s’intègre bien dans ce paysage de buis, de verdure.
Nous voilà dans un coin bien ombragé, tout à fait calme, on est superbement bien, quoique, une bière et deux bols d’eau seraient les bienvenus !
Et voilà la visite des jardins se termine, Pierre s’essaye aux échecs, et on repart.
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