Nous revenons de l’exposition internationale de Périgueux. C’était la dernière pour Cadix. Elle va avoir 11 ans, et je suis certaine que ça ne la privera pas, de ne plus participer !

Je continuerai à y aller en visiteur. J’ai grand plaisir à voir de beaux spécimens, et là souvent, dans ces grandes expos comme à Périgueux, les propriétaires se déplacent de loin, et le nombre de chiens est souvent conséquent. Je ne vais pas spécialement voir les stands retrievers que je connais, mais plutôt les races plus rares ou les « gros » : mastiff -dogue de Bordeaux – cane corso. Notre horaire de passage étant vers 11h30, nous sommes arrivés vers 9h30 et je me suis  attardée au stand des lévriers.

Vers 11 h, nous nous sommes présentés à notre ring. H’Alhambra est passée la 1ère. Elles étaient 6 femelles en classe ouverte. Elle a terminé non classée avec le qualificatif « excellent ». Cadix passant juste derrière, je la gardais à l’écart du ring et je n’ai pas pu prendre de photos le temps que Pierre la présentait. Voilà les commentaires du juge M Goubie.

Aussitôt le groupe « classe ouverte » terminé, j’ai récupéré H’Alhambra, pour que Pierre présente Cadix en vétéran. Elles étaient 3 jolies mamies. Cadou a terminé 1ère excellente avec une super appréciation de M Goubie.

Le programme était chargé car l’après-midi, notre copine Aurélie présentait sur le ring d’honneur nos filles en paire, toutes races confondues. Elles n’ont pas été retenues dans les 3 premières.

A l’expo, il y avait plusieurs chiens de l’association d’un cœur à l’autre, les chiens médiateurs. Nous avons donc pris un peu de temps pour faire une photo de groupe. Une petite fille, s’est jointe à nous, elle voulait être prise avec les chiens. Elle apparaît non floutée, elle et ses parents ne voyaient pas d’inconvénient à ce que la photo soit publiée. Cette demoiselle va avoir sous peu un lab chocolat.

Vous remarquerez qu’en retrait du groupe, il y a la future médiatrice j’espère. Elle n’a pas le droit de porter, le fameux bandana jaune de l’association, elle n’a pas passé sa validation, elle est encore trop jeune. Allez Ninya éduque toi vite, c’est en octobre qu’on se rend en Alsace pour obtenir notre sésame ! 

Et pour terminer…. Honneur à la gagnante avec sa coupe.

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Ce dimanche, nous avons fait notre promenade  tout à côté d’Angoulême. Nous nous sommes arrêtés visiter cette église devant laquelle nous passons souvent et qui interpelle par sa forme octogonale.

Elle fut édifiée à l’origine en 1137, mais dévastée ensuite par la guerre de 100 ans et les guerres de religion. Au 17ème siècle, des travaux sont entrepris : une vaste charpente et un campanile sont construits. Elle fut classée au titre des monuments historiques en 1840, parmi les premières de Charente. Un de nos célèbres architectes, Paul Abadie, participa à sa restauration.

Nous en avons fait le tour avec notre « meute ». Nous avons aimé toutes les sculptures, et particulièrement sur le tympan, celle de St Michel terrassant le dragon.

Nous sommes allés également voir ce clocher, à part. Une documentation détaillée de l’édifice précise que le monument à l’origine n’en possédait pas. Puis il a été édifié un clocher de forme octogonale, à côté. Enfin en 1898, le clocher carré actuel a été reconstruit. Il possède deux cloches.

Pour vous les filles, la balade s’arrête ici, petit tour dans le square, puis vous regagnerez le monospace, nous, nous rentrerons à l’intérieur et vous proposerons de le découvrir avec nous dans le prochain article.

Coucou les amis ! J’suis la p’tite dernière, vous me retrouverez de temps en temps, comme mes frangines, quand je chiperai le clavier à ma maîtresse, mais peut-être pas souvent, car moi, je suis très affairée, jardinage, (je décore à ma façon, et surtout j’aère la terre et les racines de fleurs, pff, ils ont rien compris les deux pattes !) ébénisterie à l’occasion, j’aime pas les meubles lisses (je donne des petits coups de dents si j’ai le temps et que personne ne me voit, les maîtres ça les fait pas rigoler, sont assez rigides z’ aiment pas la fantaisie, eux) et puis faut que je « réveille » les deux chocos . Cadix, elle rigole bien avec moi, H’Alhambra juste un peu, pas souvent.

Là, j’suis en congé de maladie, pour cause de mauvaise réception lors d’activité sportive (je courais à fond, j’ai voulu sauter un fossé, me suis loupée et fait bien mal !!). La véto m’a dit d’arrêter quelques jours, j’sais pas faire moi……

Tout ça pour vous dire, que j’suis plus un bébé, j’ai quitté l’école des chiots.  Ma maîtresse a laissé la place à mon maître, et tous les deux nous avons intégré le cours d’éduc.

Me voilà en marche au pied, quand je bosse, moi je suis très attentive et je veux toujours travailler. Pas mal non !

Je connais aussi la position « assise. Mon maître me dit que j'suis super, il est content.

Et la position « couchée ».

Ainsi que le rappel.

Tout ça (et plein d’autres petits tours) je sais car j’apprends avec ma maîtresse et mon maître le matin à la maison. J’adore, on s’amuse bien !

Mais là, sur ce coup, j’ai un peu eu peur. Regardez, le personnage qui se dirige vers moi.

Je sens , il me semble que je reconnais l’odeur. 

Mais, c’est Nicole, notre Présidente et ma monitrice de cavage, ah tu m’as bien eue toi !!!

Tout d’abord, nous nous sommes rendus avec la Chocolat’team dans diverses structures (St-Laurent de Belzagot, Nontron, St Pardoux la Rivière.)

Comme à l’habitude, H’Alhambra a fait le buzz et a bien fait rigoler les résidents avec ses pitreries. Il me faut préciser, que tous ces petits tours : donner sa patte, ne prendre les croquettes à terre que sur ordre, danser avec son maître, ramasser le matériel, demandent beaucoup de travail à Pierre. Et ensuite, de temps en temps, il faut répéter pour ne pas oublier !

Moi, c’est plus confortable avec Cadix, elle va dire bonjour, donner sa patte, consent ou non (selon son humeur du moment) à faire certains exercices d’obéissance, est toujours prête à poser en compagnie des pensionnaires. C’est cependant elle, qui est la plus connue et la plus remarquée dans notre petit  groupe. Lorsque nous arrivons tous les 4, il n’est pas rare d’entendre, « voilà Cadix, ou bonjour Cadix ».

Dimanche après-midi, nous étions en balade en pleine campagne. Tout d’un coup, Ninya qui faisait la folle a sauté un fossé, s’est loupée, est tombée au fond, a pleuré, et est remontée sur 3 pattes.

Nous étions très inquiets. Notre véto n’étant pas de garde ce jour-là, j’ai appelé les Urgences Vétérinaires. Un médecin m’a donc posé des questions sur l’état de Ninya. Elle était bien sur 3 pattes certes, mais elle jouait et ne semblait pas souffrir.  Mon interlocuteur m’a dit de ne pas me déranger, de donner de l’arnica, de poser de la glace, et d’attendre lundi pour consulter.

Le lendemain donc, Ninya a eu un examen complet par notre vétérinaire. Il n’y aurait pas de fractures. Ce serait juste une entorse. Elle est sous anti-inflammatoire une quinzaine de jours, et ne doit pas du tout courir (sorties en laisse de préférence pendant cette période). Elle semble aller mieux le matin, mais le soir, comme elle bouge beaucoup malgré toute l’attention que nous lui portons, elle boite encore. Si cette boiterie perdure malgré le traitement, il faudra envisager radios ou scanners pour voir ce qu’il en est exactement.

Nous sommes bien ennuyés ! Croisons les doigts et patientons pour voir l’évolution !

Aujourd’hui c’est un peu de tourisme que je vous propose. En passant par les Deux Sèvres, nous nous sommes arrêtés quelques instants à Mauléon. Nous avions vu que cette commune avait le label « petite cité de caractère » comme notre Villebois.

La ville est bâtie sur un éperon rocheux dominant la vallée de L’Ouin. Cité médiévale, elle conserve encore les traces de ses anciennes fortifications.

Nous entrons par la porte principale, jolie n’est-ce pas ?

Et c’est parti pour un tour des remparts ! On domine les toits de la ville. Face à nous, se dresse le mont Gaillard, lieu d’une célèbre bataille durant les guerres de Vendée. Mauléon fut longtemps disputée entre Blancs et Bleus. Pour ne pas oublier cette période une croix et une petite statue ont été érigées. (photos du web, prises par un temps plus clément !)

De l’autre côté on surplombe les deux flèches de l’église de la Trinité et les toits de l’abbaye.

 Et puis sur l’autre face, c’est un paysage plus champêtre qui s’offre à nos yeux, cours d’eau, et jolis moutons.

Il n’y a plus de château à l’intérieur de cette enceinte. Il subsiste juste à la place de l’ancien donjon ce bâtiment appelé « palais » par la population puisque c’était autrefois le Palais de Justice et de Baillage. Il fut érigé vers 1740 par le Duc de Chatillon, seigneur des lieux.

Au 18ème siècle, l’histoire du cuir commence sur le territoire. En parallèle de plusieurs tanneries créées, de nombreuses entreprises vont se développer. Ainsi durant les 19ème et 20ème siècles il y aura dans cette région de l’ouest de la France, un véritable pôle industriel autour du cuir et de la fabrication de chaussures soit 2 tanneries, 6 usines de chaussures, 3 fabriques de gants et 2 magasins de vêtements de cuir. De nos jours il ne reste à Mauléon que les cuirs Guignard pour perpétuer cette tradition.

 Le tour des remparts terminé, nous reprenons le chemin de la Charente sous la pluie.