Dimanche, nous avions décidé de  faire une grande balade en voiture. D’ailleurs, dès 13 h, la Tornade l’avait compris, elle était installée devant le monospace, nous ne pouvions pas l’oublier.

Nous sommes partis pour un long périple qui nous a conduits aux portes de la Vienne et de la Charente-Maritime. Mais vers 15 h, comme à l’habitude, il a fallu faire une halte, les filles ont l’habitude de se dégourdir les pattes. 

Nous nous sommes arrêtés sur un chemin de terre, en pleine nature, face à la superbe et imposante silhouette de l’ancienne église prieurale fortifiée de Marcillac-Lanville. L’édifice a été fondé aux environs de 1120.

Ce prieuré fut un des plus importants de l’Angoumois sur le chemin de St Jacques de Compostelle, il a été classé monument historique en 1942. Le village est une halte jacquaire très fréquentée. 

Mais nous étions là, pour jouer, c’est l’heure…. A peine le temps de se concentrer pour une photo.

Et c’est parti, une Juju dans l’expectative, puis qui se donne à fond.

Une Tornade en attente, et qui ne s’en laisse pas compter.

La détente est finie les filles, on repart plus loin.

Ninya est théoriquement au repos suite à sa blessure au coussinet carpien. La vétérinaire a dû en couper un morceau qui s’était détaché. Elle va très bien, mais en ce moment nous ne la faisons pas travailler sur apportables. Il faut dire que jusqu’à maintenant elle a été très occupée par la recherche de truffes.

Mais, nous ne maîtrisons pas tout ! A chaque balade, nous lâchons la « team ». Nous donnons les balles mais nous ne les lançons plus tout au moins pour Ninya.

Peu importe, ça commence comme ça.

Juju la première, invite la Tornade au jeu par ses postures.

Ninya déjà au fond du terrain, n’attend que ça !

C’est parti !!! Et la balle Juju elle adore ! Elle court très vite, ne s’en laisse pas conter ! Les chocos étaient très calmes, ça la change et ça l’enchante notre tornade !

On essaie de les lâcher sur l’herbe, et on arrête vite, tant que Ninya n’est pas parfaitement remise, c’est juste pour le fun, et leur moral !!

PS : Merci beaucoup à Elisa. Nous lui devons le beau montage photo de la team charentaise !

Triste dimanche, vers 16 h, nous sommes sortis faire un tour en voiture dans la campagne charentaise. Il pleuvait beaucoup. Les villages que nous traversions étaient déserts, tout le monde restait bien au chaud.

Nous voici à l’arborétum de Blanzaguet. D’habitude nous y croisons des promeneurs en toute saison car l’endroit est vraiment agréable. Le sentier bordant le Voultron prêt à déborder, et les sentiers et prairies gorgés d’eau ne nous ont pas incités à y balader les chiennes.

J’ai fait quand même un détour pour capturer ce joli four à pain.

Nous repartons vers Argentine, la Rochebeaucourt, il pleut très fort, le terrain est plat, la Nizonne est sortie de son lit, a envahi les cultures, et les terrains sur lesquels, ont été bâties des petites cabanes utilisées les dimanches d’été pour la pêche ou le farniente.

Nous poursuivons jusqu’à notre lieu de promenade journalier où nous pouvons lâcher les filles sans problème. Doucement Ninya, tu t’es ouvert un coussinet en faisant la folle c’est pas grave ok, mais, pendant quelques jours, c’est partie de balle cool !

Toi aussi Juju, joue tranquille, nous sommes heureux de voir que tu as retrouvé la forme !

Mais il y a eu aussi éducation de notre Blondinette malgré le temps. Elle commence à savoir s’asseoir sur commande, et Pierre continue encore avec la laisse le assis, pas bougé à distance.

De plus, lorsque nous reprendrons nos visites en ehpad, nous proposerons aux Anciens de lancer le canard en mousse pour qu’elle leur rapporte. Nous lui apprenons à récupérer les petits apportables qui avaient servis à Ninya bébé,. Elle semble aimer. On va poursuivre, puis on lui demandera ensuite de restituer l’objet.

Allez Juju tu dors il est 15 h, on va se promener en voiture ?

Ah, la miss s’est habituée à ces mots-là, elle émerge vite !

Nous allons lui faire découvrir nos divers lieux de balades à notre nouvelle mistouflette ! Nous partons souvent sur ce plateau calcaire d’Argentine, et nous marchons sur la piste d’aérodrome, les avions ne sortent que par beau temps, et souvent que le week-end. Vu le temps, aujourd’hui, personne ne se risquait, aucun bolide n’était sorti du hangar.

Ninya a compris !

Elle a déjà récupéré sa balle.

Et voilà Juju !

Elle est prête à bondir. Cela surprend parfois Ninya. Elle n’avait jamais trop joué avec Cadix, trop âgée quand elle est arrivée, elle tenait juste avec elle son rôle de maman chef, elle s'amusait un peu avec elle  quand elle était bébé,  elle se chargeait également de lui faire comprendre quand elle en avait assez ou que Nine exagérait. H’Alhambra jouait un peu, mais s’arrêtait vite. Juju est très vive et rapide, elle a du jus …. et oblige  notre Tornade a sortir sa pointe de vitesse. Parfois même, elle se fait surprendre.

Ninya a sa balle.

Mais Juju a récupéré la sienne aussi.

Chez nous, même en balade, on bosse un peu. Nous voulons apprendre le « assis-pas bouger »  à notre blondinette, elle ne sait pas, enfin si presque…

Aussitôt félicitée par son maître, devant Ninya prête à repartir jouer.

Nous sommes contents d’avoir Juju parmi nous, même si nous n’oublions pas nos deux chocos.Je crois que Ninya est aussi  ravie que nous d’avoir une copine qui rigole avec elle. 

Tu fais partie de notre famille maintenant Juju, et tu as déjà fait ta place dans notre cœur.

Pour clôturer notre périple alsacien, nos deux guides vous attendent pour la visite de cette charmante cité médiévale qu’est Bergheim.

A l’entrée le « lakmi » se moque bien de nous en nous découvrant son postérieur ! Il est là pour rappeler que la cité, par le passé, offrait le droit d’asile aux auteurs de délits. Pour être admis, il fallait que la faute soit excusable et sans préméditation, et les poursuivants n’y pouvaient rien, ils devaient rebrousser chemin.

Nous sommes rentrées dans l’intérieur de la ville par la porte haute. Cette tour-porte date du 14ème siècle elle gardait l’entrée ouest de la ville. C’est la seule des 3 encore existantes.

Nous nous sommes promenés dans un dédale de petites rues, et avons aimé les jolies maisons les bordant.

Le cadran solaire est très beau, il date de 1711. (Bien sûr il a été rénové depuis). Il indique les heures, demi-heures, les changements de saison, la position du soleil dans le zodiaque. Un large ruban aux extrémités enroulées porte une annotation latine que l’on peut traduire par « comme une ombre fuit la vie".

Le temps n’était pas terrible ce jour-là, nous sommes en Alsace viticole ici, c’était le moment des vendanges, de nombreux tracteurs venaient vider leurs chargements dans les coopératives viticoles.

Voilà, c’en est fini pour cette année 2020 de nos « grands voyages ». En fait, le Mayflower est au repos confinement oblige, plus de concours, plus de voyages d’un week-end, comme tout le monde, nous attendons des jours meilleurs !