Pierre vous attend au volant du Mayflower, nous partons pour Gatteville découvrir son phare, le 2^ème plus grand phare de France. Il est situé dans la Manche, sur la pointe de Barfleur. Il a été construit pour guider les navigateurs dans le dangereux passage du raz de Barfleur.

Il est impressionnant n’est-ce-pas avec ses 75 mètres de hauteur. C’est un véritable cierge de pierre. Les 365 marches pour arriver au sommet nous ont découragé, nous sommes restés en bas.

(photo prise sur internet)

Dans le Cotentin, nous avions lu qu’il n’était pas rare de croiser des phoques ou veaux marins échoués sur un banc de sable pour se reposer et reprendre des forces avant de repartir, ou bien dans la rade de Cherbourg d'apercevoir quelques dauphins. Et bien nous, non, ce ne sont pas ces espèces marines que nous avons aperçues.

Tout simplement, lorsque nous déjeunions dans le Mayflower, nous avons vu arriver toute une famille de cygnes.

Ils sont restés un moment, nous avons pu les approcher sans problème, et puis ils sont repartis à la queue-leu-leu tranquillement, comme ils étaient venus !

Nous revenons à Monteneuf ce soir, tout à côté de l’alignement des menhirs se trouve l’espace villageois.

On y voit une maison néolithique reconstituée.

Et tout à côté de cette habitation, est installée une tombe à couloir utilisée à cette période pour enterrer les morts.

Il y a aussi une charrue préhistorique, appelée araire.

Et voici un travois : c’est une sorte de traîneau destiné à porter de lourdes charges. Il est constitué de deux perches parallèles portant une plate-forme perpendiculaire. L’extrémité des perches repose sur le sol.

Un peu plus loin en suivant ce sentier ombragé, nous arrivons dans une clairière, En fait, nous découvrons ici les techniques utilisées par les hommes de la Préhistoire pour transporter ces grosses pierres.

Nous sommes repartis contents de notre courte incursion dans la forêt de Brocéliande, il y avait plein d’autres sites à voir :  peu importe, nous avions un timing à respecter, nous reviendrons avec grand plaisir en ces lieux pour d’autres découvertes.

Durant nos courtes vacances, nous nous sommes arrêtés dans les landes de Monteneuf, au sud de la forêt de Brocéliande. Nous avons visité ce site où se dressent des alignements de menhirs, témoins exceptionnels de la Préhistoire. 

A l’entrée, ce panneau nous invite à la réflexion.

Les hommes du Néolithique n’ont pas attendu Obélix pour tailler et aligner des menhirs. Les premiers agriculteurs de notre civilisation ont planté plus de 420 mégalithes dans les landes de ce pays de Brocéliande. Se promener librement dans cet écran de verdure au milieu de ces géants immobiles, c’est très émouvant. 

D’ailleurs, deux personnes étaient au pied de deux pierres droites en méditation.

Non, non Pierre, tu ne pourras emmener en souvenir l'un de ces « gros cailloux » ! Tu n’es pas le seul à être intéressé, 9 campagnes de fouilles ont été entreprises depuis 1998.

Hier, c’était notre 1ère sortie avec le Mayflower, il était au garage depuis début mars. Le confinement étant terminé, nous sommes partis pour une petite balade d’une journée vers l’estuaire de la Gironde.

Nous sommes allés jusqu’au charmant petit port de Callonges, en plein marais, près de St Ciers sur Gironde.

Nous avons garé le camping-car, et sommes partis à pied, visiter. Nous étions les seuls, il faisait beaucoup de vent, et assez frais. 

Comme je trouvais l’endroit joli, j’ai pris mon appareil pour faire quelques photos. D’habitude, je tiens Cadix, et Pierre les deux jeunes. Là, il a fallu s’organiser, et que chacune trouve sa place avec Pierre, au début ce n’est jamais facile et puis tout se met en place.

Sur les berges on y voit plusieurs carrelets (petites cabanes sur pilotis) destinées à la pêche.

Tout en face, sur l’autre rive, on pouvait apercevoir St Estèphe, crû bien connu du bordelais.

Nous avons flâné tout le long de la jetée, et regardé les bateaux à quai.

Puis, nous avons pris le chemin du retour :  nous avons quitté les marais, traversé les pays de vignes du Bordelais pour retrouver notre Charente, satisfaits d’avoir pu nous évader un peu. Depuis le temps, ces voyages aussi courts soient-ils nous manquaient.

Cet après-midi nous sommes partis en promenade dans notre campagne charentaise tout d’abord en voiture. Il faisait beau, nous avons revu avec plaisir les alentours de notre village, car durant deux mois, nous ne nous promenions pas, nous sortions juste nos « filles » tous les jours 1 h, tout près.

Finalement, c’est à 300 mètres de la maison, au retour, que nous nous sommes arrêtés sur le site du tennis de la commune. Nous en avons fait le tour, avec nos 3 miss.

Les deux chocos sont presque toujours ensemble. J’ai besoin de gérer Cadix , d’être proche d’elle, car elle n’entend plus, ce qui ne l’empêche pas de partir n’importe où, et là, la route est toute proche. Je garde une laisse, et si je vois qu’elle est dans sa période « j’explore », je lui mets laisse ou longe, et nous sommes deux à vadrouiller. Pour elle, plus de marche au pied, elle fait ce qu’elle veut, je m’adapte ! H’Alhambra, durant ses marches, souvent, nous accompagne sans laisse, elle suit Cadou.

Pierre aussi, est très occupé : pour lui et Ninya, c’est avant tout marche et jeu de balle.

Allez, qui vient la chercher, et qui me la lance ?

Ma pauvre Mamie, blanchit de plus en plus. Elle a des jours où elle est en forme, d’autres moins, aujourd’hui, elle était contente d’aller en voiture. H’A voyant son maître en grande partie de balle avec Ninya s’est couchée tranquillement, le matin elle joue avec eux deux, court un peu, mais avec ce temps, elle préfère prendre le soleil.

Avant de rentrer, Pierre a fait une dernière photo, de toutes ses nanas.